Étalement pour trouver les mots… quand on ne les a pas!

« Je n’ai pas les mots », « j’ai du mal à verbaliser ce que je ressens », « j’aimerais pouvoir exprimer ce qui se passe en moi », « je ne sais pas pourquoi je me sens comme ça… » - toutes des phrases entendues en séance, toutes des phrases qu’il m’arrive aussi de répéter. Parfois, le ressenti se fait physique, l’inconfort est là, l’intuition se présente ou l’inspiration s’absente, et les mots ne sortent pas, il y a blocage quand vient le temps de dire ce qui est vécu ou de trouver les réponses.

L’idée de concocter ce petit étalement est parti d’un feeling, d’une histoire où j’avais peine à décrire ce que je vivais et le pourquoi d’une situation. Les cartes ont pu - une fois de plus - appuyer la communication, pour parler de ce qui se passait en moi - parce qu’au fond, on sait, et tenter un chemin différent pour aboutir à ce qui désire émerger est toujours bienvenu.

Indices supplémentaires, parce que les cartes peuvent se prononcer de manière tangible et directe :

1. Ce qui se passe en moi : Un inconfort physique? Une sensation? Une panne d’inspiration? Un sentiment? Une ambiguïté?
2. Donner plus de sens à ce ressenti : De la rage? De la tristesse? De la joie? De l’enthousiasme?
3. Me donner des mots : Une situation qui cause cette sensation, une image qui me traverse l’esprit en voyant cette carte ou en repensant à la situation ou à mon état, une couleur, une réaction.
4. Une action ou une voie : bouger, ne rien faire, essayer quelque chose de nouveau, réguler mon système nerveux, continuer de réfléchir, parler, chanter, marcher, pleurer, crier, chiller devant la télé, demander de l’aide extérieure, prendre l’air, me faire du bien…

Exemple :

Si mon inconfort est physique, et que ma 1e carte pigée est la Reine de pique, il est probable que je sois en mode protection ou combat, si à la 4e carte je pige le Valet de coeur, peut-être que cela signifie pour moi que je doive tenter quelque chose de nouveau ou demander de l’aide à mon entourage pour me sortir de mon marasme.


Marjorie Belisle